jeudi 27 juin 2013

Les membres du Cluster Montagne ne connaissent pas la crise

AG Cluster Montagne Chambéry 260613

26/6/13 - Plus de 200 personnes représentant autant de membres ou de partenaires étaient présentes à l’assemblée générale du Cluster Montagne ce jeudi au Manège à Chambéry. Une association qui démontre son dynamisme dans un rapport d’activité de 250 pages qu’il m’est impossible de reprendre dans billet.

Cluster Montagne - logo

En revanche, il appréciable de constater que :

· 66 % des entreprises de cette filière vont recruter en 2013,

· + de 80 % des chefs d’entreprise sont confiants dans l’évolution de leur activité et celle du marché

· 71 % des entreprises ont un chiffre d’affaires en augmentation sur les 5 dernières années

· 77 % des entreprises ont des projets de développement à l’international

· Si la Savoie accueillait 43 % des entreprises de la filière, la Haute-Savoie n’en avait que 16 % alors que l’économie de la montagne est à peu près équilibrée entre les deux départements

….Qui parle de crise ?

En marge de cette réunion j’ai noté deux autres informations qui peuvent être intéressantes pour le développement de l’économie des Pays de Savoie :

1) Lors de sa courte intervention, Jean-Pierre VIAL., Sénateur et Vice-Président du Conseil général de la Savoie, a proposé de prendre en exemple la réussite du Cluster pour inciter les deux départements de la Haute-Savoie et de la Savoie a fusionner leurs actions en matière économique. Une première session de discussion devant avoir lieu tout prochainement puis une seconde cet automne.

2) De son côté, Dominique FAVARIO, Président de Savoie-Angels annonçait qu’il envisageait de créer un fond d’investissement spécialisé pour la filière Montagne.

Pour ma part, j’ai également exprimé le souhait que l’IAE de Savoie-Mont-Blanc et son Centre International de Tourisme, Hôtellerie et management des événements se rapproche de ce Cluster afin d’apporter l’expertise développée par notre Université en matière de tourisme montagnard et également faire le lien avec les actions de formation organisées pour les cadres du tourisme du Sichuan au sein desquelles j’interviens.

Je partirai également fin juillet en Sibérie pour le compte de l’Organisation Mondiale du Tourisme (WTO) (*) avec un dossier du Cluster afin de pouvoir présenter l’expertise française, si l’occasion m’en est donnée, lors de mes rencontres avec les responsables du tourisme de la région de l’Altai Krai.

(*) La WTO a initié un programme de développement du tourisme sur le thème de la route de la soie. Barnaul capitale de la région de l’Altai Krai et Belokourikha, une station de ski, se trouvent sur la partie Nord de la route de la soie.

lundi 24 juin 2013

Aller à Paris en 3H15 cela vous tente ?

Annecy-Paris en moins de 3h15 en TGV Photo SNCF

Annecy-Paris en moins de 3h15 ? Photo : SNCF

24/6/13 -  Que cela soit pour nos loisirs, le travail, les études ou encore pour mieux accueillir touristes et congressistes nous avons besoin d’une liaison beaucoup plus rapide entre la Haute-Savoie et Paris. Pour influencer les décisions d’investissement, un Comité pour le Développement du Rail dans le Sillon Alpin Nord (CODERSAN)  est en cours de structuration, pour être représentatif de l’ensemble des secteurs de l’économie départementale.

Dans cet esprit, les membres du Conseil d’Administration, aux côtés du Président Bernard ACCOYER, sont les représentants des Compagnies consulaires, des organisations professionnelles (dont Jean-Luc RAUNICHER, Trésorier), des syndicats professionnels, des services et organisations touristiques, des entreprises industrielles et bancaires.

D’ores et déjà, c’est avec une grande satisfaction que le CODERSAN fait part des premiers contacts pris et des premiers résultats enregistrés.

1/ De nombreuses réactions favorables

L’annonce de la création d’un comité pour développer le rail dans le Sillon Alpin Nord a provoqué de nombreuses réactions favorables, notamment de la part de particuliers qui ont apporté leurs témoignages sur les problèmes découlant d’une desserte obsolète à partir d’Annecy, tant pour les inter-cités que vers Paris. Le mouvement d’opinion paraît très important et déterminé.

2/ Les premières démarches

Les premières démarches de sensibilisation ont été faites auprès de plusieurs responsables, notamment :

  • le Ministre des Transports, Frédéric CUVILLIER
  • le Préfet de Région, Jean-François CARENCO
  • le Préfet de la Haute-Savoie, Georges-François LECLERC
  • le Directeur Général de RFF, Alain QUINET
  • le Président du Conseil régional, Jean-Jack QUEYRANNE
  • le Président du Conseil général, Christian MONTEIL.

3/ Une première délibération de principe du Conseil Régional

Au cours de la session de janvier du Conseil Régional, suite aux démarches faites et au vœu déposé par François CARBONNEL, Conseiller régional, cette Assemblée a pris une délibération décidant « d’affirmer pleinement sa volonté d’augmenter la capacité du réseau ferré du Sillon alpin nord, de demander l’inscription prioritaire de la réalisation de ces travaux au CPER 2014-2020, de participer au financement de cette infrastructure sur la base d’un accord partenarial, aux côtés de l’Etat, des gestionnaires de l’infrastructure et des collectivités concernées».

4/ Une perspective positive dans le cadre du Contrat de Projets Etat-Région

A la suite de cette importante délibération, le Président Jean-Jack QUEYRANNE a eu l’occasion d’apporter des commentaires positifs, repris notamment dans l’hebdomadaire L’Essor du 6 juin dernier : « Nous allons engager les discussions sur le Contrat de Projets 2014-2020. Parmi les projets, outre le CEVA, il y a le doublement de la ligne Aix-les-Bains/Annecy : il s’agit d’un investissement de 200 millions d’euros. La Haute-Savoie devra être prioritaire, globalement, en ce qui concerne les investissements ferroviaires. Il s’agit de combler un certain retard ».

5/ Des débuts très encourageants pour une mobilisation que vous pouvez soutenir

Le CODERSAN enregistre donc avec une grande satisfaction les premiers résultats de son action : les principaux responsables du dossier ont pris le projet en considération et ont pris de premiers engagements de contribuer au financement de l’investissement.

Sur ces bases, qu’il considère comme positives et encourageantes, le CODERSAN va organiser un suivi très actif du dossier. L’effort principal visera à consolider les engagements de financement. En appliquant les mêmes méthodes que celles qui avaient permis d’obtenir la réalisation de l’autoroute A 41 Nord, le CODERSAN renouvèlera périodiquement ses démarches et fera appel au grand public pour un soutien de l’opinion à son objectif :

ANNECY – PARIS en 3h15 à l’horizon 2020.

dimanche 23 juin 2013

La fluidité du marché immobilier va se tarir à vive « ALUR »


23/6/13 - Cette semaine le projet de loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Renové (ALUR) va être présenté au Parlement. Un pavé de plus de 200 pages sans les mesures qui devraient être définies par décret. Rien que la synthèse publiée par la Gazette des communes fait que 63 pages. Cette loi reprend de nombreuses idées formulées par les membres du Conseil d’Analyse Economique. Son objectif était de fluidifier le marché immobilier et surtout d’essayer d’augmenter l’offre afin de pouvoir trouver une solution décente pour les 3.6 millions de personnes qui souffrent du mal logement et trouver un toit pour le 1.7 million de ménages en attentes d’un logement social.

A la lecture de la synthèse, quelques mesures apparaissent louables comme la suppression des marchands de listes ou les contraintes et astreintes qui seraient imposées aux propriétaires de logements insalubres mis en location. La définition de modèles standards pour les baux et les états des lieux ne fera pas beaucoup avancer la situation mais beaucoup d’autres mesures font une nouvelle fois pencher la balance en défaveur des bailleurs qui ont déjà déserté ce marché. Réduire le délai de préavis à un mois dans les zones tendues ne fera que déresponsabiliser les locataires et diminuer les revenus perçus par les bailleurs. De même l’interdiction des clauses de pénalité contractuelles ne fera qu’accroitre les litiges au moment du départ des locataires qui auront dégradé l’appartement dont ils avaient la jouissance.

J’approuve la possibilité donnée aux bailleurs de souscrire une assurance couvrant les risques locatifs avec la possibilité d’en refacturer le coût aux locataires qui ne sont pas toujours diligents en ce domaine. Dans le même ordre d’idée, je suggère à mes députés qu’ils soumettent un amendement pour étendre ce principe à d’autres contrats de maintenance dont celui en théorie obligatoire de révision annuelle des chaudières individuelles, VMC ou conduits de cheminée lorsque la situation du logement le requiert.
En revanche, la création des observatoires des loyers risque de ne pas changer grand-chose à la situation. De plus la possibilité donnée aux locataires de contester dans les 3 mois suivants la signature du bail le montant du loyer ou simplement de demander l’annulation d’un complément de loyer exceptionnel par rapport au loyer médian va contribuer à renforcer le pouvoir des locataires indélicats tout en créant une nouvelle contrainte pour les bailleurs. Une raison supplémentaire pour ne pas investir dans l’immobilier !

Autre signe d’un protection disproportionnée des locataires par rapport aux bailleurs, l’introduction d’une indemnité de 10 % par mois de retard pour le remboursement du dépôt de garantie qui a été déjà réduit de moitié et s’avère souvent insuffisant pour payer les dégâts occasionnés par les occupants. Certes les bailleurs n’ont pas à conserver ces fonds, mais l’équité demande aussi que la même pénalité soit appliquée lorsque les locataires payent leurs loyers en retard… ou pas du tout.
La loi introduit un niveau de complexité afin d’ « améliorer la prévention des exclusions ». Une procédure qui retardera encore les paiements de loyers et encore une incitation à se tourner vers d’autres formes d’investissements.

En revanche, je partage pleinement l’intention du législateur dans sa lutte contre l’habitat indigne et les copropriétés dégradées. Là encore, le système m’apparait complexe mais nécessaire tout en admettant qu’un pourcentage non négligeable des 8 millions de logements potentiellement inventoriés dans cette catégorie soit retiré du marché et demande donc un effort supplémentaire de la collectivité pour créer des logements sociaux. Si seulement 10 % de ces logements indignes devaient être retirés du marché soit 800'000, il faudrait plus de 5 ans pour satisfaire ce besoin selon l’objectif (non atteint) du gouvernement sans compter la demande naturelle. Autant dire que l’application de cette mesure va créer un nouveau défi.
Le projet de loi couvre également d’autres aspects tels que l’amélioration et l’efficacité des politiques du logement ou la modernisation des documents de planification et d’urbanisme.
Bref un monstre qui doit encore être nourri de mesures qui doivent être définies par une batterie de décrets d’applications. A la lecture de ce projet de loi, je vois s’éloigner l’objectif de construction de 500'000 logements par an tout comme celui de la stabilisation des loyers car toutes ces mesures vont avoir pour effet principal de contribuer à la rareté de l’offre.

samedi 22 juin 2013

Marketing politique en Suisse…. voyez-vous des différences ?

Pierre MAUDET au CMS 20 juin 2013
Pierre Maudet (à droite) au Club de Marketing Suisse – Photo de Daniel CURCHOD
 
22/6/13 - Tout comme la France, la République et le Canton de Genève vivent une campagne électorale pour élire les Conseillers d’Etat en novembre ; ils sont l’équivalent de nos Ministre à l’échelon du Canton.

Spin Doctors, Facebook, Twitter, blog, fundraising and much more ! Le marketing politique est une véritable science outre atlantique et des sommes considérables sont investies dans les campagnes électorales. Ce thème était l’objet d’une conférence de Pierre Maudet Conseiller d’État en charge du Département de la Sécurité et candidat à sa propre réélection organisée par le Club de Marketing Suisse jeudi soir à Genève.
 
Ancien Vice-Président de ce club et curieux de comparer les méthodes employées par les hommes/femmes politiques des deux côtés de la frontière. J’ai découvert plusieurs éléments qui peuvent inspirer nos candidats aux élections municipales, européennes et sénatoriales de l’an prochain.
 
Les campagnes électorales en Suisse, comme dans tous les pays démocratiques évoluent presque aussi rapidement que les moyens technologiques. Pierre MAUDET a dès les premiers mots de son intervention, positionné ses actions de promotion dans le cadre d’un plan stratégique décliné sous forme d’actions. Le vocabulaire qu’il a employé lors de son intervention est celui d’un directeur du marketing (cible, audience, message, USP,…), une maitrise de la matière peut être dictée par son équipe mais qui a le mérite d’être pris en compte. Il nous a avoué puiser ses thèmes de communication principalement dans les sujets issus de son activité actuelle puisqu’il est en poste. Il reconnait qu’en matière de communication politique, le fait d’exposer des idées est aussi un risque de donner des éléments de contradiction aux autres candidats. Il considère que par la façon dont on communique, on révèle déjà ce que l’on est. En revanche il revendique créer l’évènement d’une manière parfaitement structurée  avec :
 

- Un message ( quoi , à qui, pourquoi,…)
- Une image qui colle à l’évènement car on vit dans un monde où l’image est un vecteur de communication primordial.
- Une action
- Un mouvement

Le jeune politicien qu’il est, utilise comme slogan : « L’action responsable » en justifiant ce choix par le fait que l’électeur veut savoir d’où vient le « produit », quelle est sa façon d’être. Il estime que la communication sous forme de promesses est surannée que les citoyens attendent un bilan, une ligne, une vision.

 
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Pour lui, les réseaux sociaux sont un moyen de prendre la température. Il met un point d’honneur à écrire lui-même ses billets sur Facebook. Il bénéficie d’un engagement moyen d’une centaine d’internautes ce qui est loin d’être le cas pour nos politiciens français, même les plus branchés. Serait-ce une attitude liée à la nature des messages publiés ?
 
En réponse à une question concernant le charisme d’un homme politique, il répond sans hésiter que la capacité d’écoute et de sentir l’audience est importante.
 
Une proximité géographique, une même langue mais pas forcément les mêmes approches de chaque côté de la frontière.
 

Je retiendrai en conclusion sa citation relative à la presse qui a souhaité rentrer en contact avec lui pas moins de 1132 fois depuis le début de l’année :

« les coupures de presse sont celles qui cicatrisent le plus vite ».



Pierre Maudet est Conseiller d’État candidat à sa propre réélection. Il s'est fait remarquer très tôt au niveau de la politique genevoise et suisse. Elu à 21 ans Conseiller municipal en Ville de Genève, il devient 6 ans plus tard président de la Commission fédérale de l'enfance et de la jeunesse. En 2005, il accède à la présidence de son parti puis devient Maire de Genève. En 2012, il est élu Conseiller d'État du Canton de Genève.

Les hôteliers haut-savoyards se structurent pour limiter l’impact financier des agences en ligne



22/6/13 – Jeudi 20 juin, à l’invitation du Syndicat des CHRD Annecy j’ai eu le plaisir de pouvoir assister à la présentation faite par leur Président, Pascal DROUX, d’une démarche et d’un outil permettant aux hôteliers de contourner la suprématie des agences en ligne (OTA) et de favoriser la réservation en direct: Le Fairbooking (http://www.fairbooking.fr/). Cet ensemble de solutions est le fruit d’une réflexion à propos de la problématique de la réservation en ligne conduite en collaboration avec les clubs hôteliers de toute la France, fédérés dans l’association "Réservation en direct" (http://www.resaendirect.fr/).

En effet, à raison de 17 % de commission minimum sur les ventes générées par les OTA, les hôteliers estiment que ces frais de mise en marché sont élevés et surtout impactent leurs marges. Car, depuis quelques années malgré l’accroissement de ces frais, le chiffre d’affaires n’évolue pas vraiment. Alors les hôteliers indépendants, comme les grandes chaines, essayent de s’organiser pour générer plus de réservations en direct. C’est ainsi que FAIRBOOKING.fr est en train de naitre. Le principe est simple, il s’agit de mieux informer les clients et de procurer quelques avantages à ceux qui franchiraient le pas de la réservation directement sur les sites des hôtels. En France, une grande majorité d’entre eux utilisent deux systèmes de réservation dont RESERVIT qui leur permet d’accepter des réservations électroniques. En créant FAIRBOOKING.fr, les hôteliers espèrent retrouver leurs marges et contribuer à un acte citoyen en conservant en France le CA associé à ces prestations de réservation. Certes, un petit droit d’entrée est demandé suivi de quelques petits avantages qui devraient être fournis aux clients directs. Les initiateurs de ce projet proposant une fourchette de 5 à 10 % du CA. Le delta serait donc d’au moins 7 points de CA pour autant que la parité tarifaire soit maintenue avec les OTA. Sur point, les hôteliers ont engagé avec leurs syndicats et l’appui du Ministère du Tourisme des actions juridiques qu’ils espèrent gagner afin de pouvoir pratiquer délivrer directement des prestations à un prix de vente (avantages compris) inférieur à ceux des OTA.

L’initiative a le mérite d’exister même si certains ajustements juridiques et marketing restent à être précisés. Les clients devant théoriquement s’inscrire pour bénéficier de ces avantages (qu’est qui empêcherait un hôtelier indépendant de le faire sans ce label ?), Fairbooking pourrait se créer rapidement une base de données de plusieurs millions de prospects. Quid de sa maintenance et surtout de son exploitation. Je vois là un potentiel énorme qui pourrait donner les moyens à cette structure de générer de la demande, mais alors les frais d’inscription ne suffiront pas et il leur faudra alors se résoudre aussi à facturer des frais variables par réservation. Si actuellement la démarche consiste à résoudre le problème de commissionnement des OTA, un autre défi s’annonce avec les évolutions du principal moteur de recherche (Hotel finder, web sémantique, nouvelles approches du référencement naturel) qui laisse de moins en moins de place aux petites structures. Sachant que Priceline (maison mère de Booking.com) a dépensé plus de 1 milliards de dollars en 2012 chez Google, le géant des moteurs de recherche considère de plus en plus le marché du voyage comme une source de revenus potentiels ce qui pourrait se faire en faisant évoluer son modèle économique du coût par clics (CPC) au coût par action (CPA), c’est à dire la réservation qui pourrait dans ce dernier cas avoir un effet de levier très important.

Pour en savoir plus

Les nombreux hôteliers qui consultent cet article,  préfèreront sans doute mon blog e-Tourisme sous http://www.cyberstrat.net

http://www.fairbooking.fr/

mercredi 19 juin 2013

J’aime bien les annéciennes !

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Illustration de Norman Lindsay – source Symposiumsa.com

« J’aime bien les Annéciennes » : il ne s’agit pas ici d’un exercice de séduction mais de l’appréciation de l’approche d’un groupe d’anonymes qui désire influencer la vie de la citée. Certes l’approche m’apparait un peu sexiste mais sa qualité et la différenciation par rapport aux autres démarches en vue des élections municipales me font vite oublier cela.

Alors que des personnalités s’exposent de manière égocentrique en mettant en avant leur présence, ou plutôt passages rapides sur un lieu de la ville, elles optent (à ce stade) pour un anonymat - qui ne pourra être qu’éphémère - pour la recherche d’idées, de « vision à long terme pour assurer santé, stabilité, sécurité et prospérité, dans un environnement favorable à tous les Annéciens. » Certes leurs propositions restent à être développées, mais faute de résultat à ce jour, elles prennent une longueur d’avance en jouant la démocratie autour de quatre groupes de travail ( Social - Logement - Santé – Jeunesse ; Economie - Commerce – Tourisme ; Culture - Animation - Sports ; Urbanisme - Déplacements – Sécurité).

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Nul doute qu’elles reviendront négocier avec les têtes des listes qui se positionneront pour les municipales afin de revendiquer, pour certaines d’entre-elles, des places sur ces mêmes listes. C'est une solution afin de pouvoir être en position de mettre en œuvre les idées qu’elles auront initiées. A l’heure de la parité, la stratégie est plutôt bien conçue pour autant que les têtes de liste n’aient pas leurs propres sources de recrutement ce qui me semble tout à fait possible pour les municipales mais un peu plus compliqué pour les élections cantonales où seize femmes volontaires, disponibles et compétentes doivent être élues.

J’aime bien aussi la démarche des « Annéciennes » car elle est hors parti. Comme si les choix d’initier et construire un tunnel sous le Semnoz, un stade ou d’investir des millions d’euros dans un grand évènement devaient absolument être associés à un parti national.

Non, les besoins des Annéciens leurs sont propres et malheureusement trop peu se sont exprimés dans les urnes au cours des dernières élections pour valider des visions qui font parfois défaut. Alors, pourquoi pas une Lysistrata annécienne pour regrouper autour des visions et actions proposées par ce groupe des hommes pour soumettre aux votes des Annéciens une autre alternative ?

 

Pour en savoir plus :

http://lesanneciennes.blogspot.fr/

mardi 18 juin 2013

Comment stimuler la fluidité du marché immobilier ?

Fluidité du marché immobilier : un défi pour Annecy

La situation du logement en Haute-Savoie est pour le moins critique. Les prix ne cessent de monter (Genevois +7.7%, Albanais +8.4%, Cruseilles +11.8%, Annecy +15.4% entre 2011 et 2012) car les produits sont rares et nous subissons une double pression touristique (de + en + de résidences secondaires) et économique avec la nécessité d’héberger de nombreux frontaliers et suisses. Au niveau national, ce n’est pas moins de 3.6 millions de personnes qui souffrent du mal logement et 25 % des locataires dépense + de 40 % de leurs revenus pour se loger. On estime ainsi le besoin à ~500'000 logements supplémentaires annuellement.

Les différentes mesures fiscales et règlementaires des dernières années ont freiné brutalement l’investissement privé qui est passé de 60000 logements locatifs à moins de 20000 en 2012.

Lors de notre débat à l’occasion du petit déjeuner politique de ce

samedi 22 juin dès 9h

à la permanence de l’UMP avenue de Genève,

nous analyserons les raisons de cette situation et nous aborderons également ce que le gouvernement actuel entreprend et envisage de faire dans le cadre de son projet de loi « ALUR » pour essayer d’engendrer une stabilisation des prix (voire leur baisse) tout en augmentant le niveau de l’offre. Une équation pas évidente à résoudre, surtout lorsque dans le même temps une chasse aux « riches » est entreprise.

Si vous êtes un professionnel de l’immobilier, un propriétaire bailleur ou simplement un candidat à l’accession ou la location votre avis sera le bienvenu et vous découvrirez sans doute de nouveaux éléments de la stratégie d’ « accès au logement et un urbanisme rénové » préconisée par le gouvernement.

dimanche 16 juin 2013

FIFA - Cristal du long métrage à “Uma História de Amor e Fúria”

 

C’est un film brésilien qui reçoit cette année le cristal du long métrage du Festival International du Film d’Animation d’Annecy.

Synopsis

En vie depuis plus de 600 ans, le protagoniste raconte les évènements ayant eu lieu au cours de quatre périodes de l'histoire du Brésil, sans cesser de lutter aux côtés des plus faibles pour retrouver son amour perdu.

Générique

Production : BURITI FILMES, Fabiano GULLANE, GULLANE, Laís BODANZKY, Caio GULLANE, Gabriel LACERDA, Debora IVANOV, Marcos BARRETO

Scénario : Luiz Bolognesi

Caméra : Anna Caiado, Daniel Greco

Musique : Rica Amabis/Tejo Damasceno/Pupillo

Montage : Helena Maura

Voix : Selton Mello, Rodrigo Santoro, Camila Pitanga

vendredi 14 juin 2013

Global Media Connect MIFA 2013

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Beaucoup de monde pour écouter les 8 pitches des créateurs sélectionnés pour le Global Media Connect en marge du MIFA 2013.

Un italien gagne le prix du Global Media Connect

GMC 2013 Prix CITIA Imaginove Adobe

En marge du MIFA le Global Media Connect s’est déroulé ce matin à l’Impérial. L’occasion d’écouter huit pitches de créateur, tous européens cette année. Plusieurs prix ont été décernés dont celui alloué de manière commune par le CITIA, Adobe et le pôle de compétitivité Imaginove. Ce prix a été attribué à l’italien Giovani Scarfin pour son projet « 390 ». Il s’agit d’un projet transmédia comportant une série TV, des applications pour les tablettes et un aspect de vente des produits dérivés. Il est même envisagé, à terme, d’imprimer certains de ces objets avec une imprimante 3D.

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GMC 2013 – Remise du prix CITIA IMAGINOVE Adobe par Tangy SELO

Le prix « France Télévision Nouvelles écritures » a été attribué au projet « Je suis super » de Jean-François OLIVER et Christophe Blanc. Un super héros, remake de Superman, se propose de faire justice en utilisant sa force. Le trailer présenté ne m’a pas séduit par la violence des scènes et l’antagonisme avec mes concepts de justice qui sont animés par d’autres valeurs que celles de la violence. Le dessin est par ailleurs très simple.

INA Expert a primé une production pleine d’humour présentée par Marc Dutriez mettant en scène des hiboux.


GMC / MIFA Prix SACD 2013

Remise du prix GMC/SACD

Enfin, un prix décerné par la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatique (SACD) est venu couronner les efforts de deux jeunes créatrices : Claire GRIMOND et Caroline ATTIA pour leur jeu interactif « Pirates millésime ».

De mon point de vue, j’aurai attribué une mention à « Pour de vrai » de Sérine BARBIN qui introduit un personnage de 6 ans cherchant des réponses à des milliers de questions telles que « Pourquoi il pleut ? ». Leur projet introduit une notion collaborative en proposant aux enfants de réaliser une courte réponse en animation en partant de leur proposition de réponse sur un réseau social dédié. Dommage que le texte soit la principale interface pour cette application destinée à un public jeune ; la voix et le traitement du langage naturel (NLP) pourraient apporter une réelle valeur ajoutée à ce projet qui reste séduisant sur le plan pédagogique.

lundi 10 juin 2013

Le MIFA démarre….

Je ne suis pas assez passionné par le sujet pour m’inscrire au Festival International du Film d’Animation (FIFA) mais j’en suis un supporter actif car il s’agit d’une manifestation qui permet à notre ville d’être sous les feux de projecteurs de nombreux médias internationaux. C’est aussi une opportunité (que l’on exploite pas assez) de rencontrer des industriels de ce secteur. Un secteur qui est de moins en moins limité aux films d’animation. Les mêmes techniques permettent de développer des advertgames, des serious games et de nombreuses autres applications y compris sur les appareils mobiles dont la demande explose.

Pour la troisième année, j’assisterai vendredi 14 aux piches du Global Media Connect, un concours qui prime des startups de cette industrie pour la qualité de leur travail. J’ai prévu d’essayer de convaincre les meilleures a s’installer dans les Pays de Savoie avec un dossier d’offre de financement de Savoie-Angels (Alpes Léman Angels devrait aussi être présent). C’est une des manière de développer l’économie numérique sur notre territoire.

Quel est le personnage le plus photographié par les annéciens ce printemps ?

Si vous pensez à homme ou une femme politique, c’est faux Un artiste ou un sportif, vous persistez dans l’erreur ! Non, je crois que la palme revient à une maman cygne qui exhibe avec fierté sa progéniture du côté du Petit-port.


Joggeurs, cyclistes, promeneurs, tous sortent leur appareil à photos ou leur smartphone pour immortaliser cette petite famille bien sympathique. Et ils sont nombreux, même sous la pluie, ils occupent le terrain les baigneurs ne pouvant pas encore profiter de la pelouse.

Cygne lac d'Annecy

vendredi 7 juin 2013

4e édition du CosmoJazz Festival

CosmoJazz 2013 Chamonix

Vous ne pourrez pas dire qu’il n’y a pas de vie en Haute-Savoie fin juillet. Pour ma part, je me suis régalé l’an dernier en joignant efforts physiques et culture. Une petite balade à la fraiche le matin et pour le plaisir des oreilles et de l’ambiance, j’ai passé plusieurs fins de journée à profiter des animations du CosmoJazz. Alors, un  peu de pub pour cette excellente initiative !….


La 4e édition du CosmoJazz Festival se déroulera du 27 juillet au 4 août à Chamonix-Mont-Blanc et pour la première fois en Suisse dans la Vallée du Trient.

Encouragés par le succès des trois premières éditions du Cosmojazz Festival, les organisateurs, sous l’impulsion d’André Manoukian, étendent la manifestation du côté suisse de l’espace Mont Blanc et prolongent la fête musicale sur 8 jours. Au programme, des concerts en altitude en journée, avec notamment Youn Sun Nah, Trilok Gurtu, Erik Truffaz et Shai Maestro, une création spéciale de Jacques Schwarz-Bart, une randonnée musicale avec le chanteur Vinx et de nombreux musiciens de tous les horizons envahissant la ville de Chamonix et l’espace Mont Blanc de leurs notes bleues jusqu’au bout de la nuit.

Grâce aux soutiens fidèles de la Mairie de Chamonix-Mont-Blanc et de la Compagnie du Mont-Blanc, les organisateurs entourés d’une multitude de chamoniards disposés à les aider dans cette démarche ont concocté une édition aussi cosmopolite que la ville de Chamonix.

Du 27 juillet au 4 août, les musiciens venus de tous les horizons côtoieront les plus beaux sites des vallées de Chamonix-Mont-Blanc et du Trient et offriront au public de passionnés des concerts inédits sur des scènes naturelles extraordinaires.

En journée : des concerts en altitude

Sept sites exceptionnels ont été sélectionnés pour accueillir les musiciens en parfaite harmonie avec la nature.

Les envolées commencent en Suisse, avec une balade le long du Bisse du Trient en compagnie du chanteur américain Vinx. Toujours en terrain helvète, le barrage d’Emosson, amphithéâtre d’eau et d’air perché à 2200m accueillera le quartet électrique d’Erik Truffaz. Du côté de Chamonix, un cirque naturel au pied de falaises arpentées par des grimpeurs servira de scène à un projet spécial du saxophoniste Jacques Schwarz-Bart, « Jazz Racines Haiti ». L’extraordinaire chanteuse Youn Sun Nah emmènera le public en balade, alors que les pianos de Shai Maestro et de Bojan Z enchanteront l’alpage de Charamillon. La Mer de Glace recevra le jeune batteur suisse Julian Sartorius pour une performance inédite ainsi que le groupe jazz déjanté Get the Blessing, mené par la section rythmique de Portishead. Et pour couronner la semaine, la terrasse de Planpraz, en face du Mont Blanc, fera place à l’Orient avec Trilok Gurtu et le jeune oudiste Mohamed Abozekry.

En début de soirée : l’apéro jazz

C’est au cœur de la ville que les artistes se retrouveront à partir de 18h. La Place du Triangle de l‘Amitié, les jardins et terrasses de l’hôtel Albert 1er et des Aiglons accueilleront diverses formations. Entre autres, une résidence de l’extraordinaire formation psychédélique Mazalda et son installation scénique inspirée des sound-systems indiens, un pianiste suspendu au-dessus des touristes et une vingtaine d’autres artistes animeront les places publiques. A Finhaut, les musiciens du Cosmo s’installeront sur la place du village et iront également faire un tour à Vallorcine.

En soirée : Cosmo Jam’

L’esprit jazz, c’est aussi les rencontres improvisées. Et pour faire la part belle à la jam, le festival accueille à nouveau en résidence le pianiste Malcolm Braff, le saxophoniste Hervé Gourdikian, le contrebassiste Christophe Wallemme, accompagnés du batteur Stéphane Huchard pour inviter, dès 21h, tous les musiciens présents à faire le bœuf jusqu’au bout de la nuit. Quant aux nombreux bars du centre de Cham’, fidèles à leurs traditions de concerts live, ils s’associeront à nouveau à la manifestation en donnant à la cité alpine, le temps d’un festival, des allures de Manhattan. La programmation réalisée par Adil Hezhaz sera dévoilée durant le mois de juillet.

Source : site du CosmoJazz

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mardi 4 juin 2013

De la réduction du quotient familial

infographie, quotient familial, allocations

Bien que je préfère cette solution à celle qui aurait consisté à moduler le niveau de allocations familiales en fonction du revenu, je trouve que la facture des prélèvements obligatoires devient de plus en plus lourde à supporter. Car pour un cadre il ne s'agit pas seulement de 500 € d'impôts supplémentaires, il faut également ajouter la suppression de l'abattement pour les enfants qui poursuivent des études....et aussi le plafonnement des niches, le gel du barème, les nouvelles tranches, l'augmentation de la CSG et bientôt celle de la TVA sans compter malgré tout cela quelques réductions des prestations.


Et si on parlait de réduction des dépenses ? Vouloir aplanir les différence de niveaux de vie entre les catégories sociales en même temps que la réduction des déficits ne peut, socialement, être facturé uniquement aux foyers dits "aisés". Le risque d'un schisme social et politique est de plus en plus grand et à l'image des manifestations contre le mariage pour tous, je ne suis pas certains que cela soit les moins aisés qui soient sur les barricades de la révolte.

Pour en savoir plus


http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/06/03/20002-20130603ARTFIG00670-baisse-du-quotient-familial-ce-que-cela-va-couter-aux-familles.php

samedi 1 juin 2013

Annecy : une “fashion place” ?

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édité le 2/6/13 - Leila LAMNAOUER a choisi de traiter un thème en recherche du sensationnel en titrant dans l’édition de l’Essor Savoyard du 30 mai : « Annecy met tout en œuvre pour attirer les gros portefeuilles ». Elle relate les points de vue d’Eric Reinier-Machenaud et de Pascal Droux qui font le même constat que de nombreux observateurs du tourisme en affirmant qu’ « il manque indéniablement un hôtel cinq étoiles » à Annecy. Jusque-là, j’adhère pleinement à ce constat complété par l’idée de positionner Annecy comme une « fashion place » à 30’ du centre-ville de Genève. Une idée que j’ai développée en ce qui concerne le tourisme d’affaires car notre ville détient tous les atouts pour mettre en oeuvre une stratégie de « piggyback » (*) avec Genève. La ville de Calvin accueille des hommes d’affaires et des touristes en provenance de toute la planète. Leur circuit traditionnel passe par les villages de Gruyère pour la double crème, son château et une fondue, Zermatt pour le Cervin est les chalets en bois et souvent Lucerne et les lacs avoisinants. Notre Venise des Alpes a définitivement une place à prendre dans ce programme non seulement pour ses canaux et sa vielle-ville mais aussi pour sa « French Touch » et son Euro relativement faible par rapport au Franc Suisse. Là encore, je rejoins les deux professionnels interviewés.

Cela suppose une mise en marché qui reste à développer tant pour la clientèle à la journée que pour des personnes qui pourraient choisir de séjourner au bord du lac et travailler, le cas échéant, à Genève en laissant femmes et enfants profiter de notre environnement exceptionnel. Il convient alors de pouvoir accueillir dignement cette clientèle fortunée dans nos établissements hôteliers. Quelques-uns peuvent le faire en mettant en avant leur charme. Dans cette catégorie je positionne l’Impérial. Mais espérer pouvoir lui faire obtenir une cinquième étoile est un défi difficile à tenir car indépendamment des conditions requises par la nouvelle norme de classement française, la structure et le positionnement géographique de cet établissement au milieu d’un parc public ne supportent pas la comparaison avec beaucoup d’autres 5* en France et à l’étranger. Pour vous en convaincre allez lire quelques-uns des 192 commentaires sur TripAdvisor qui ne classe (le 1/6/13) cet établissement que 22e sur 47. Alors, c’est sans doute sur ce point que mon avis diverge de celui du Président du syndicat des hôteliers et restaurateur.

Nous devons définir un lieu attractif et attirer un véritable cinq étoiles. Il doit appartenir à une chaine internationale tel qu’un W hotels de Starwood, Kempiski, Hyatt, Hilton ou encore des chaines issues des nouveaux marchés émetteurs de touristes comme Mandarin Oriental, Oberoï ou d’autres.

clip_image006Photo : W residence de Koh Samui

Effectivement une initiative publique pourrait se matérialiser sous la forme d’un appel d’offres pour accueillir une chaine de ce type. Cet hôtel ne doit pas être perçu comme une concurrence, mais comme un apport d’une nouvelle clientèle qui ne connait pas encore notre « fashion place ». Il serait intégré à un réseau de commercialisation bien implanté dans les pays émetteurs et devrait donc devenir un pourvoyeur de consommateurs pour le commerce annécien. Il viendrait se positionner en complément des projets du Petit-Port et de l’ancien hôpital où 110 chambres sont prévues.

Il aussi absolument nécessaire d’inclure un volet “ressources humaines” afin que les salariés et indépendants des professions de l’accueil opérant dans notre ville puissent avoir les qualités de savoir-être, de savoir-faire et les connaissances qu’une clientèle huppée à l’habitude de côtoyer. Cela passe par une formation accrue, notamment pour les langues, et aussi par une stratégie de recrutement et de pérennisation des emplois.

Je termine ce billet en insistant aussi sur le souhait que ce développement d’une clientèle aisée ne soit pas un handicap pour les annéciens qui doivent toujours pouvoir accéder aux lieux touristiques et ne pas souffrir économiquement des effets sur les prix que cette stratégie pourrait induire.

 

(*) « monter sur le cochon » : une expression marketing qui consiste à profiter de la force d’un partenaire pour vendre ses produits ou services.

VERTUS D’UNE FINALE DE COUPE DE FRANCE

Fan club de l'ETG au stade de France
Crédit photo : Jean-Luc ARCADE

Le foot n’est pas ma passion même si je ne rechigne pas à regarder les matches durant lesquels des enjeux importants sont disputés. Le montant abyssinal des revenus des joueurs, le hooliganisme associé à certaines équipes, le mercato, la situation financière désastreuse de nombreux clubs m’exaspèrent. Mais je reconnais volontiers l’effet catalyseur des performances d’une équipe sur la population même si peu de joueurs sont des autochtones.

Aucun autre évènement n’a pu amener 15'000 haut-savoyards avec 88 cars (parait-il) un vendredi de surcroit dans la capitale des Gaules. Le vent des drapeaux roses a emporté les anxiétés du chômage et fait oublier le bleu de nos feuilles d’impôts que nous devons remettre en ce moment.

Nos élus, de tous bords, se sont retrouvé – probablement dans une loge VIP - et ont oublié pendant 90’ leurs divergences et ont sans doute joués les prolongations pour échanger et aligner leurs stratégies voir planifier les prochaines actions. En cela, je reconnais des vertus à ce sport.