mardi 1 janvier 2008

Pour une éducation qui puisse contribuer au développement de l’économie



Pour une éducation qui puisse contribuer au développement de l’économie Autant dire que mon parcours de formation ne fut pas un long fleuve tranquille. Mais des difficultés que j’ai dû affronter, j’en tire quelques leçons qui doivent servir l’économie et le rayonnement culturel de notre pays.
Mon premier souhait est de valoriser toutes les professions et en particulier le travail manuel. L’artisanat reste l’un des principaux moteurs de notre économie. Nous avons besoins de plombiers, de maçons, de peintre, de menuisiers, de serveurs, de cuisiniers et de bien d’autres expertises qui façonnent le paysage de la France.

Nous avons aussi besoins d’experts en électronique, en économétrie, en droit, en informatique, en chimie, en physique pour innover en permanence. Sans sa le rayonnement de sa culture et de ses artistes, la France ne jouirait pas de la renommée internationale qui la maintienne dans les trois premières destinations touristiques mondiales.

Pour chacun de ces volets, notre Société se doit d’offrir un système éducatif permettant de donner à tous les mêmes chances de réussite. J’ai eu la chance de pouvoir suivre des études quasiment gratuites et de pouvoir ainsi obtenir un doctorat même si j’ai dû travailler et revenir à l’Université quelques années après le début de ma carrière.

Je souhaite que notre Société puisse offrir à tous les étudiants une scolarité gratuite ou d’attribuer des bourses qui permettent aux plus défavorisés de poursuivre un cursus conforme à leurs capacités et leur ambition. Et pour tous ceux, qui comme moi, n’ont pas eu la chance de pouvoir suivre un cursus complet lors de leur adolescence, des actions de formation tout au long de la vie doivent être proposées. Ceci non seulement pour donner combler l’handicap de départ, mais aussi de permettre aux entreprises comme aux employés de pouvoir adapter leurs connaissance et savoir faire aux évolutions technologiques.

Cela dit, les programmes doivent se rapprocher des besoins de l’économie et les formateurs être en osmose avec les attitudes et attentes des entreprises. Je considère comme inadmissible qu’un enseignant n’ait pas une expérience pratique conséquente du domaine qu’il enseigne. Un professeur de comptabilité devrait avoir été cadre comptable et pas seulement disposer un diplôme. Même chose pour le marketing, l’allemand, la chimie, la physique, et bien d’autres disciplines.

Pour avoir dirigé un établissement de formation continue avec 400 intervenants et en ayant enseigné, je suis partisan d’une évaluation des enseignants avec la possibilité de corriger l’attitude de ceux qui ne sont pas en mesure de transmettre les savoirs faire, savoirs être et les contenus pédagogiques efficacement. Je suis persuadé que le recours aux technologies de l’information peut sensiblement réduire les coûts des formations tout en améliorant la qualité de celles-ci.

Le milieu familial étant le premier creuset de l’éducation, je suis favorable à la prise en charge des enfants et adolescents présentant des problèmes d’adaptation à nos concepts d’éducation et de vie par des internats qui pourront leur donner la chance de disposer d’un environnement de travail optimum.

1 commentaire:

  1. De mon côté, je milite pour que les étudiants connaissent mieux le milieu de l'entreprise. Pour cela l'approche traditionnelle consiste à envoyer les étudiants en stage dans les entreprises. Mais avant d'envoyer les étudiants, ce sont LES PROFESSEURS qui doivent connaître l'entreprise.
    Ce sont eux qui, dans leur cursus d'apprentissage, doivent faire des stages !

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