lundi 29 avril 2013

“L’ETAT PROVIDENCE”

CLEMENT FONTAINE

Le prochain Petit Déjeuner de la Permanence Départementale de l'UMP,

samedi 4 mai 2013 de 9H00 à 12H00,

aura pour thématique :

« L’état providence »


Clément FONTAINE animera cette matinée où nous vous attendons nombreux ce samedi.

Clément nous apportera la fraicheur de sa vision d'un brillant jeune en classe prépa de Berthollet. Nul doute qu'il fournira à l'audience quelques chiffres et présentera sa vision d'un futur cadre de la Nation.

samedi 13 avril 2013

Comment trouver 2 milliards d’euros pour les allocations familiales ?

Christian VIOLET Présente les allocations familiales13/4/13 - Ce samedi matin, à l’occasion d’un petit-déjeuner politique, Christian VIOLET est venu nous apporter des informations techniques très documentées sur le régime des allocations familiales avant d’ouvrir le débat autour des propositions formulées dans le rapport de Bertrand FRANONARD, Président du Haut Conseil de la Famille.

La nécessité de cette réforme tient une nouvelle fois au déficit chronique de cette branche de la protection sociale. Les mesures de protection de la famille représentent 17% des 440.8 milliards alloués à la protection sociale des citoyens soit plus de 77 milliards d’euros.

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Autant dire que compte tenu de la pression fiscale d’ores et déjà exercée sur les entreprises et le montant de la dette de l’Etat (1833 Mds dont 210 Mds pour la Sécurité Sociale), la marge de manœuvre est limitée.

Précisons encore que le taux de fécondité des françaises reste le deuxième plus élevé d’Europe, juste derrière l’Irlande. Avec 2.01 enfants en moyenne, nous sommes loin devant l’Italie 1,40, l’Espagne 1.37 ou encore l’Allemagne 1.30.

1.2 Que propose le rapport Fragonard ?

Là je quitte un peu le domaine factuel en commentant les propositions à titre personnel.

1.1 Faire varier les allocations familiales en fonction du revenu.

Sur la base de 5 scénarios, l’auteur du rapport remet en cause le principe d’universalité des revenus de transfert (ici les allocations familiales) en proposant 5 niveaux de réduction qui dégageraient entre 450 et 1550 millions d’économies. Selon l’UNAF « L’universalité signifie qu’à situation identique (charge d’enfant, maladie…), on a des droits identiques. Avec une modulation, les familles, à nombre d’enfants égal, ne toucheraient pas la même allocation. Ce serait donc bien une rupture du principe d’universalité qui fonde l’ensemble de notre système de protection sociale. »

En ce qui me concerne, je reste attaché au principe d’universalité car la contribution à la vie de la nation en fonction des revenus est d’ores et déjà largement modulée par l’IRPP et la TVA. En rappelant qu’une famille ayant un revenu par part de 26’421€ en 2012 est taxée marginalement à 30% et qu’elle s’acquitte d’une TVA d’environ 15% sur l’ensemble de ces dépenses. Si cette famille a un petit patrimoine immobilier ou détient des avoirs mobiliers elle doit en plus s’acquitter de 15.5% de CSG, CRDS sur ces revenus. Si cette même famille scolarise un étudiant, elle n’aura probablement pas droit aux bourses qu’une famille modeste obtient. J’assimile une modulation des allocations familiales en fonction des revenus à une pénalisation de familles aisées face à l’éducation. Sans tomber dans des clichés que je ne partage pas, c’est aussi donner une prime plus importante aux familles qui ne maitrise pas les techniques de contrôle des naissances ou considère encore dans quelques cas exceptionnels l’enfant comme une source de revenus. Est-ce ce modèle de société que nous souhaitons stimuler ?

1.2 Réformer le quotient familial

Une nouvelle réduction du quotient familial (qui est déjà passé de 2300 à 2000€ en 2013) est proposée à 1750 ou 1500€ avec l’espoir de gagner entre 430 et 915 millions d’euros. Là encore, les familles redevables de l’IRPP verraient leur niveau de vie être imputé de 432 à 816 € par an. Pourquoi toujours charger les ménages ayant su obtenir des revenus par leur travail, leurs études, leurs capacités à économiser ?

Par souci de simplification et d’amélioration de la compréhension des calculs de l’IRPP, je serai favorable à ce que le quotient familial disparaisse complètement mais qu’en revanche le barème de l’impôt soit ajusté afin de prendre en compte cette suppression. En effet, je ne pense pas que cette mesure fiscale soit comprise par la grande majorité de nos concitoyens et je suis persuadé que l’effet attendu sur la politique familiale est plus que limité. Seules les familles nombreuses pourraient percevoir un intérêt, mais souhaitons-nous vraiment encourager des familles de plus de 3 ou 4 enfants en 2013 ? Comment peut-on trouver des logements de 4,5 ou 6 chambres ? Comment financer et éduquer correctement des fratries de cette taille ?

1.3 D’autres pistes peuvent être envisagées sans impact sociologique, politique et avec un effet limité sur le plan économique.

Selon l’UNAF, « L’objectif de rééquilibrer les comptes de la branche famille à l’horizon 2016 est contesté par la plupart des membres du HCF. Actuellement déséquilibrée par des dépenses d’autres branches, la branche famille reviendra à l’équilibre à partir de 2019. Il n’y a donc pas lieu de forcer ce retour à l’équilibre surtout dans un contexte de crise économique qui pèse déjà fortement sur la consommation des familles et donc sur la croissance. »

1.1.1 1.5 milliard d’économies en ne faisant rien !

Sachant que le coût total des prestations sociales est de 77 Mds par an en cas de gel de celles-ci avec un taux d’inflation de 2% par an, c’est 1.54 Mds de gagner par année. La meilleure des choses ne serait-elle donc pas de rien faire ? Si ce n’est de geler le montant des prestations à leur niveau actuel.

1.1.2 Fiscalisation des allocations

Bien que le Gouvernement actuel ait pris l’engagement de ne pas fiscaliser les allocations familiales, je trouve que cette formule permettrait de récupérer au minimum 30 % de leur montant pour les familles de la classe moyenne sans toucher au principe d’universalité. Par ailleurs, cela donnerait une visibilité plus grande du revenu réel perçu par les foyers plus modestes et dans certains cas permettrait à l’Etat d’engranger un peu plus d’IRPP.

Cette approche permettrait aussi une meilleure lutte contre la fraude en permettant à l’administration fiscale d’avoir une vue plus globale des revenus d’un ménage et d’identifier plus facilement ceux qui perçoivent des prestations sociales sans déclarer leurs revenus.

Et vous qu’en pensez-vous ?

Crédit photo: Denis VIOLLET

vendredi 12 avril 2013

Connaissez-vous la région de l’Altai Krai ?

Ali   Saeidi   NeghabeKoohestaN, Belokurikha Ski Resort photo
Crédit photo : Ali   Saeidi   NeghabeKoohestaN, Belokurikha Ski Resort

J’ai la grande joie d’avoir été sélectionné par l’Ecole Hôtelière de Lausanne où j’enseigne et l’Organisation Mondiale du Tourisme (UN WTO) pour une courte mission dans la région de l’Altai Krai. Cette mission fait suite à un concours lancé par le WTO destiné à mettre en valeur les région situées sur la route de la soie. Une équipe d’étudiants de l’EHL a gagné et nous partirons donc à la rencontre des gestionnaires du tourisme de la petite station de Belokurika pour approfondir et partager les recommandations formulées avec les dirigeants locaux autour de 5 axes :

  • Développement de l’image de marque “My Altai Krai”
  • Création d’un Office du Tourisme
  • Renforcement des activités marketing de l’OT de Barnaul (la capitale régionale)
  • Développement d’une stratégie de présence en ligne ciblée sur la clientèle russe
  • Regroupement des activités d’hébergement dans une entité commune

Ma connaissance de la vie des stations savoyardes et en particuliers celles des Aravis sera ma base pour mes interventions qui viendront en support de celles des étudiants qui feront partie de ce voyage fin juin.

Contre le striptease financier des élus

Hémicycle du Sénat élusHémicycle du Sénat vue depuis les galeries – AttributionNoncommercialNo Derivative Works Some rights reserved by Sénat

L’attitude de l’ancien Ministre du budget m’écœure comme celles de nombreux autres élus qui ont d’une manière ou d’une autre transgressé les lois de la République dans le passé et probablement le font encore. Mais faut-il pour autant lancer une vaste opération de publication des données financières des élus ? Ceux qui veulent mettre capitaux et revenus sous le tapis continueront à le faire comme aujourd’hui. Je crains surtout que cette soudaine bouffée d’éthique soit avant tout une démarche électorale et sociologique qui mettrait au pouvoir des personnes qui auraient une aversion marquée pour la réussite financière.

En France, nous pouvons déjà observer un fossé sociologique entre la majorité des citoyens qui peine à dépasser 1500 € de salaire mensuel et nos élites du monde économiques, artistiques et politiques qui jouissent de revenus nettement plus élevés. Cela a un impact sur les choix électoraux. Je crains donc, en cas de publication généralisée, qu’une fois de plus les personnes ayant accumulé ou hérité d’un patrimoine soient exclues des missions de gestion de la nation. Dans un article de Rue 89, Elisabeth Guigou (PS, Seine-Saint-Denis) ne dit pas autre en déclarant « Je trouve bien que les gens sachent à qui ils ont affaire mais il faut les mêmes critères pour tout le monde, et surtout il convient d’opérer un distinguo entre ce que la commission pour la Transparence financière de la vie politique doit savoir et ce qui doit être rendu public. ». Pour conclure, je partage entièrement le point de vue de Marc-Philippe Daubresse (UMP) qui rappelle (dans ce même article) qu’il n’y aura là qu’un grand élan de démagogie si on ne donne pas « de vrais pouvoirs de contrôle à une autorité et à un parquet spécialisés ».

jeudi 11 avril 2013

Faut-il fiscaliser ou plafonner les allocations familiales ?

VIOLET Christian allocations familiales DSC_0216

En 1992 déjà, Alain Juppé puis en 1998 Lionel Jospin  qui s’étaient attaqués à la  question du financement des allocations familiales avaient du renoncer à modifier le système actuel. Face au creusement de nos déficits, cette question récurrente se repose aujourd'hui de façon brulante. Comment maintenir la politique de la famille ? Faut-il fiscaliser ou plafonner ces allocations ? D’autres pistes sont-elles envisageables ?

Après le rappel de quelques chiffres utiles, d'un petit brin d'histoire et l'exposé synthétique du fonctionnement actuel des prestations familiales,

Christian Violet présentera les grandes lignes des mesures envisagées pour réduire le déficit de la branche FAMILLE  et les enjeux qui y sont liés.  Puis la discussion sera très librement ouverte.

Faut-il fiscaliser ou plafonner les allocations familiales ?

Samedi 13 avril dès 9H30

Permanence UMP

Avenue de Genève - ANNECY


Christian VIOLET est un membre du Comité départemental au titre de la 2e circonscription.

Après avoir obtenu un diplôme du CNESSS[1] en 1974 il fait une longue carrière au sein de la Mutualité sociale agricole du Rhône, de la Loire, de la Haute-Savoie. Il achève ce parcours par différents postes à la Caisse Centrale à Paris : Directeur du Réseau des Caisses, Secrétaire Général et Directeur Délégué avant de choisir à nouveau notre département pour sa retraite en 2007. Il reste administrateur d'une Mutuelle Santé prévoyance couvrant la Région Sud-Est.

Christian a été décoré au titre de Chevalier du Mérite Agricole en 2006.


[1] Centre national d'études supérieures de la Sécurité Sociale assurant la formation des futurs cadres supérieurs et agents de direction des différents régimes de la protection sociale.

mercredi 10 avril 2013

Peut-on vraiment parler de révolution démocratique en France ?

Le mille-feuille français

10/4/2013 - Bruno LEMAIRE augmente progressivement le niveau de sa communication en prenant position sur différents faits de société. Il vient de proposer 12 mesures qu’il considère nécessaires pour une démocratie efficace :

“1. Réduire le nombre de députés de 577 à 400 et donner aux députés les moyens de contrôle du gouvernement et de proposition législative.

2. Inscrire dans la Constitution que le nombre de membres du gouvernement de la République française est limité à 15.

3. Supprimer un niveau d’administration en engageant la fusion des départements et des régions.

4. Diviser par 2 le nombre des élus des intercommunalités.

Pour une démocratie renouvelée :

5. Inscrire dans la Constitution l’obligation de démission de la Fonction publique pour tout fonctionnaire élu à un mandat politique national.

6. Limiter à 3 le nombre de mandats successifs pour les députés et les sénateurs.

7. Interdire le cumul entre un mandat exécutif local et un mandat national.

8. Supprimer l’accès automatique des parlementaires aux fonctions d’avocat.

Pour une démocratie transparente :

9. Étendre à tous les élus nationaux l’obligation de transparence sur leur patrimoine réservée au seul Président de la République.

10. Renforcer les dispositions sur les conflits d’intérêts pour les parlementaires exerçant une activité privée.

11. Mettre en place au Parlement une Commission des recours ouverte aux citoyens contestant une disposition législative.

12. Étendre à l’ensemble des administrations publiques l’obligation de transparence sur les données, notamment en matière de justice et de sécurité.”

Dans les grandes lignes, je partage son point de vue qui doit cependant être affiné et faire l’objet d’études d’impacts. Ainsi pour diminuer l’épaisseur du mille-feuille, il est trop facile de simplement déclarer qu’il suffit de fusionner les départements avec leur région d’appartenance. Sociologiquement, dans de nombreux cas cela pose des problèmes. Le référendum de ce week-end en Alsace en est une démonstration. Cela dit, tout doit être fait pour réduire le nombre de strates administratives.

En ce qui concerne les élus des intercommunalités, je suis encore un peu plus ambitieux que lui. Notre C2A va passer de 21 à 15 Vice-Présidents cela fait beaucoup pour une agglomération de moins de 200'000 habitants. Quant au nombre de délégués, les résultats du vote sur un projet aussi contesté que le centre des congrès me laissent pantois. L’unanimité du résultat m’incite à croire que les votes ont plus été dictés par des consignes de soutien aux maires que par les convictions personnelles des individus plus inquiets de perdre leur délégation et les avantages liés qu’a exprimer leur véritable point de vue. Alors dans ces conditions, sachant que nous avons des techniciens mieux formés que les élus dans tous les services, je suis prêt à soutenir une réduction bien plus importante qu’une simple division par 2. Nous avons 13 communes, 26 délégués seraient suffisants pour exprimer une vision sociétale.

Bien que sur le fond, je partage l’avis de beaucoup en ce qui concerne la divulgation des éléments du patrimoine des élus, je crains qu’en pleine crise le fait de disposer de biens, de payer l’ISF soit sanctionné par les électeurs français qui restent pour beaucoup suspects par rapport à la réussite financière. En revanche, je partage l’idée du renforcement des contrôles et de toute mesure susceptibles de réduire les conflits d’intérêts.

Enfin, la transparence en ce qui concerne les données de justice et de sécurité ouvrirait la porte à la divulgation d’éléments qui pourrait porter atteinte à l’Etat et à l’ensemble des citoyens. Là encore, seule une étude approfondie pourrait permettre d’apprécier la faisabilité de cette intention.

Crédit photo : Flickr clip_image003 Some rights reserved by notfrancois

vendredi 5 avril 2013

Maquette du projet de centre des congrès

Je dois admettre que les architectes ont fait au mieux compte tenu des contraintes qui leurs ont été données. Pour que vous soyez informé, je vous invite à visionner la vidéo de promotion du projet ci-dessous.

Pour plus de détails, je vais aller voir la maquette exposée au siège de la C2A après avoir écouté Bernard BOSSON dans un interview passionné.

jeudi 4 avril 2013

Cédric LEGOFF lance un agrégateurs de news sous le nom de « Mag Annecy »

5/4/13  - Le métier de journaliste évolue ; les médias qui ont encore les moyens de payer ceux qui font de vraies enquêtes deviennent de plus en plus rares. Nos quotidiens reprennent souvent les dépêches des agences de presse en limitant leurs commentaires. Nos hebdomadaires régionaux (L’Essor Savoyard, Le Messager, Eco des Pays de Savoie) font encore partie de ceux qui nous offrent des articles de fonds.

Alors pourquoi ne pas utiliser les techniques disponibles aujourd’hui pour agréger les informations en provenance de différentes sources pour présenter à une audience ciblée ce qui est mis à disposition par les autres ? C’est ce que nous propose Cédric LEGOFF en reprenant les flux RSS des principaux médias et bloggeurs de l’agglomération tout en ajoutant quelques papiers des rédacteurs maison. Bref un site à enregistrer (bookmarker) dans vos sites préférés voir à mettre en page d’accueil sur votre navigateur favori.

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Pour en savoir plus du point de vue technique

Je pense que ce lancement répond à deux attentes :

1) Créer une vitrine technologique pour promouvoir les activités de développeur de Cédric et de ses associés. En cela, je crois que la réussite est indéniable mais si beaucoup d’autres tel que Netvibes proposent des solutions de ce genre décrites dans mon ouvrage RSS, blog : un nouvel outil pour le management publié en 2005. On effet, les technologies liées à Internet continuent à faire évoluer la communication citoyenne. En 2004, une conjonction de langages de programmation (AJAX) a donné naissance à ce que l’on appelle aujourd’hui Web 2.0. Pour faire simple, cela a permis de pouvoir échanger des informations entre des systèmes hétérogènes. Vous utilisez tous cela en écrivant sur les murs de vos amis ou en publiant un commentaire sur les blogs. Dans le même temps, les standards XML se développaient et l’un d’entre-eux : RSS permet de suivre les publications d’auteurs que nous sélectionnons. La quasi-totalité de blogs sont compatibles avec ce standard.

Là où les initiateurs de ce magazine innovent, c’est dans le domaine de l’adaptation aux différents formats d’écran du PC au Blackberry en passant par de nombreuses tablettes de différentes marques et tailles. Celles-ci ont été intégrées grâce à deux outils de programmation : HTML5 et CSS 3.

2) La seconde attente est probablement liée à la proximité des élections de 2014 pour lesquelles Cédric et ses amis entendent certainement être présents ou soutenir des candidats. Le « Mag Annecy » est donc un média en ligne qui leur permettra d’instaurer une nouvelle manière de communiquer avec les annéciens. Bien que cela ne soit pas encore annoncé, une newsletter devrait sans doute être intégrée pour générer de manière régulière du trafic sur ce site et maintenir le contact avec ceux qui auront choisi de suivre l’actualité annécienne grâce ce magazine.

 

lundi 1 avril 2013

Géopolitique d’Internet–Qui gouverne le monde ? un nouvel ouvrage de David FAYON

« INTERNET est devenu indispensable et stratégique pour l’ensemble de la société » déclare David Fayon au début de sa conclusion de son dernier ouvrage « Géopolitique d’Internet »

. Dans la même ligne qu’un rapport “Pour le développement de l’économie numérique” que nous avons produit dans le cadre du Conseil Stratégique Haute-Savoie Avenir, il estime que « même dans un contexte de crise, et particulièrement en période de ralentissement économique, il est vital de miser sur un programme d’envergure pour le numérique en France et en Europe en dégageant des ressources, quitte à remettre à plat les fonctionnements surannés d’une société en panne de croissance. ». Comment ne puis-je pas partager cet avis ? Ayant fait une première étude de marché dès 1987 en utilisant les moyens disponibles (VNews) à cette époque j’ai ensuite eu la chance de pouvoir être associé au développement de certains organismes régulateurs que David décrit dans son ouvrage et en particulier ISOC. A chaque édition d’un nouvel ouvrage David a eu la gentillesse de me transmettre en avant-première ses manuscrits. Cette fois, il abandonne les aspects techniques pour observer la métamorphose sociétale que cette longue série d’innovations entraine. Il nous parle de la transformation de la société, de l’existence d’un cinquième pouvoir à l’épreuve du droit ou encore du pouvoir démocratique de l’internaute.

A l’aube de plusieurs campagnes électorales qui doivent également être un moment de réflexion pour les candidats afin d’élaborer des programmes novateurs, David FAYON propose une vision qu’il considère lui-même comme utopique de la gouvernance mondiale bien entendu en prenant en compte les éléments observés de la géopolitique d’internet. Les avancées sociétales n’ont-elle pas eu pour fondement une part d’utopie ?

199 pages pour éclairer notre vision de l’évolution de notre société avec une préface de Joël DE ROSNAY et une Postface de Michel VOLLE.

  • Broché: 220 pages
  • Editeur : Economica (15 mars 2013)
  • Collection : ECONOMIE
  • ISBN-10: 2717865578
  • ISBN-13: 978-2717865578