Je viens de terminer le dernier ouvrage de Jacques ATTALI “Tous ruinés dans dix ans ? Dette publique : la dernière chance” et bien que je trouve les propos de cet essai un peu moins pessimiste qu’ “Une brève histoire de l'avenir” (2007) il brosse un tableau pas très réjouissant de notre avenir.
Il est vrai que nous venons de franchir le cap des 1535 milliards d’Euros de dette et de passer par la même occasion 80% du PIB d’endettement. Toutefois, Jacques ATTALI estime que tout n’est pas encore perdu pour autant que nos dirigeants trouvent le courage politique de prendre des mesures qui seront fatalement impopulaires et donc politiquement très risquées. Il en effet bien plus populaire de parler de la défaite des bleus que d’aborder le thème un peu difficile d’accès des mécanismes des économies nationales et des dettes publiques externe et interne. Ceci est d’autant plus difficile que comme le souligne l’auteur 2011 et 2012 seront des années électorales peut propices à prendre des mesures impopulaires. Alors il prédit que “nos institutions n’y résisterons pas. On maudira la classe politique qui, pour n’avoir pas pris le risque d’une impopularité provisoire, aura reculé pendant des décennies devant les réformes difficiles.” (page 179)
Ne sommes nous pas dans cette situation pour la réforme des retraites trop timidement soutenue par nos élus locaux ?
Jean-Claude MORAND – 4/7/2010
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