Ce vendredi, ce tiendra une première réunion publique pour présenter le projet de centre des congrès annécien. AMERICAN EXPRESS a publié fin novembre ses prévisions d’évolution pour l’année 2012 en interrogeant un panel d’hôteliers sur tous les continents. A l’échelle mondiale, les résultats de l’étude sont optimistes quant au nombre de réunions prévues. Pour l’Europe 75 % des hôteliers interrogés pensent que le nombre de réunion devrait être stable et 53 % pour le même nombre de participants.
En revanche, les tendances suivantes sont observées :
Plus courts et plus petits : le nombre de réunions devant être plus important, la durée et la taille des évènements devraient être réduites.
Plus près des centres de décision : 53% des clients mondiaux demanderaient des réunions locales afin de pouvoir contribuer à la réduction des coûts. Pour l’Europe, la tendance est encore plus marquée avec 62 % de demandes pour les grands centres urbains et seulement 12 % pour les villes de congrès plus petites.
Des agendas bien remplis : le taux de clients qui demandent des activités annexes tombe à 47 %. Les entreprises exprimant le désir de se concentrer sur les activités professionnelles.
Plus « verts » : 47 % des hôteliers du panel exprime le désir de prendre en compte ce que nous appelons l’empreinte écologique d’un MICE
Source : http://corp.americanexpress.com/gcs/travel/news/pressreleases.aspx
J’ai participé vendredi soir à la soirée d’information relative au projet de centre des congrès.
RépondreSupprimerJe suis très déçu.
Plusieurs exposés étaient hors sujet ou trop général.
Ainsi, l’historique remontant à plusieurs siècles de l’occupation de la presqu’île a été intéressant mais aurait été plus approprié lors d’une conférence de l’Académie Florimontane.
Ainsi l’exposé des perspectives du développement des berges du lac n’était pas assez concentré sur le sujet que nous traitions.
Cela m’a donné l’impression désagréable que les promoteurs du projet voulaient « noyer le poisson » pour imposer leur décision en esquivant des sujets importants.
Celui notamment de la viabilité économique du projet.
Sur ce point qu’avons-nous appris ?
1) L’investissement est chiffré à ce jour à environ 50 M€.
L’expérience montre que la quasi-totalité des projets menés par une collectivité ont une dérive budgétaire importante.
Le coefficient de dérive est généralement compris entre 1,5 et 2.
2) Les statistiques de France Congrès, dont le Président était à la tribune, indiquent que, pour une agglomération touristique comme Annecy, le CA moyen d’un centre de congrès est de 2 M€.
Il y a donc urgence à s’interroger sur ces 2 chiffres.
Un investissement de 75 à 100 M€, d’une part, pour un CA annuel espéré de l’ordre de 2 à 3 M€ d’autre part.
N’importe quelle personne opérant dans « l’économie réelle », qu’il soit petit entrepreneur, artisan, commerçant, ou même n’importe quelle personne agissant en « bon père de famille », aurait une réflexion plus mature sur le sujet.
La vraie question pour les citoyens :
« A-t-on des personnes de l’économie réelle parmi les promoteurs du projet ? »
Visiblement NON!
Il faut se rappeler que le corps d’appartenance de Monsieur Rigaud est la SNCF.
Ceci explique peut être cela ; ainsi que la navrante et récente équipée des jeux olympiques.
laruaz
Ubuesque cette communauté de communes d’Annecy !
RépondreSupprimerDans la délibération du 18 novembre 2010 qui a voté le lancement de ce centre des congrès nous lisons :
« la réflexion relative à la nécessité d’un nouvel équipement » s’est appuyée sur une étude de marché datant d’octobre 2001 (oui octobre 2001 !!!) du cabinet Détente.
Quand on observe que le tourisme d’affaires est un secteur des plus évolutifs en ce début de XXI ème siècles par :
- La mondialisation : déport de la croissance économique dans les pays émergents,
- Les nouvelles technologies : téléconférence, haut débit, fonctionnement en réseaux, etc…
- La prise de conscience du gaspillage énergique dû aux transports,
- Les nouvelles habitudes sociales
Nos conseillers communautaires ont-ils perdu la raison ?
Engager, au bas mot, 50 M€ sur des conclusions datant d’une dizaine d’années, dans un domaine aussi fluctuant, confine à de l’amateurisme pour ne pas dire à de l’incompétence!
laruaz